Compostelle en famille dans la Vallée du Célé - Les Petits Baroudeurs
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Compostelle en famille dans la Vallée du Célé

Vanessa et Benoît nous avaient habitué à de beaux récits autour de la petite reine en famille, à quatre.
L’arrivée du petit dernier n’a pas entamé leur aspiration à l’aventure en tribu, bien au contraire.

C’est à cinq, quelques mois après la naissance de Swann, qu’ils ont choisi d’aller se dégourdir les gambettes et de « faire un morceau » de Compostelle en famille. L’occasion d’une rando itinérante en famille sur le tracé de Saint Jacques dans le Lot.

Maintenant que Swann est là, si nous voulons en faire un petit baroudeur, il est temps de nous remettre en route
A défaut de pouvoir monter sur nos vélos, nous irons à cinq, à pied.
Cet été nous avons eu neuf semaines pour nous promener juste assez pour quitter Paris et rejoindre le Portugal, enfin, c’est le cap… pas le but.

Après avoir lu « Immortelle randonnée » de Jean-Christophe Rufin et les tribulations d’une bande d’amies « En route pour Compostelle » de Monika Peetz, trouvé par hasard dans une bibliothèque de rue, je me suis dit, c’est un signe.
J’en rêvais jour et nuit.

Un papa et ses deux enfants en promenade sur un chemin de halage creusé dans un abri sous roche sur le tracé de St Jacques de Compostelle dans la vallée du Lot
Chemin de halage taillé dans la roche en bord de rivière à l’approche de Saint-Cirq-Lapopie

A défaut de suivre rigoureusement la coquille, on s’est dit que nous ferions cette année une partie du chemin et l’autre sur route, juste pour voir. L’idée était de faire un effort à notre hauteur et surtout de donner à nos enfants le goût du chemin.
On ne pouvait pas imaginer à quel point nous serions comblés par ces quelques jours et combien ce temps en famille nous souderait.
Avec les trois loulous, les journées seront bien intenses, mais malgré la fatigue, quel émerveillement de les voir crapahuter et savourer la nature, à nos côtés.
Quelle chance nous avons eu de pouvoir prendre ce temps ensemble, d’avoir pu suspendre ces jours, faute de pouvoir les arrêter.
A la naissance du troisième enfant, il n’y a rien de trop pour que tout le monde trouve sa place dans la fratrie.
Niels est encore petit et depuis quelques temps, la colère est revenue et fait partie de nos quotidiens.
Nous devons apprendre à composer pour y survivre et si on peut, l’éviter à tout prix.
Pour moi, Benoit n’est pas de trop à mes côtés pour le calmer et lui montrer que nous sommes toujours là pour lui.

Pour ce périple en famille, nous avons choisi notre boucle selon plusieurs critères.
D’une part, nous avions 3 à 5 jours pour rejoindre ma famille qui nous attendait non loin de Cahors, près du château de Bonaguil, d’autre part l’été étant très chaud, nous souhaitions suivre le camino et pouvoir nous baigner.
Pour Benoit, il fallait que la carriole passe – cette information était sans doute la plus difficile à obtenir.
J’ai passé beaucoup de temps à échanger avec des marcheurs et à joindre les offices de tourisme des alentours pour avoir leurs conseils, mais aucun n’a su me dire si nous pourrions faire la totalité du périple à pied, en évitant la route.
La boucle fait près de 124 km, formée par les chemins de Grande Randonnée (balisage rouge et blanc) sur les voies lotoises du Chemin de St Jacques(GR651 et GR65).

L’itinéraire se fait entre falaises et maisons troglodytes, dans la Vallée du Célé qui ondule dans un parcours sauvage et chargé d’histoire. Au départ de Cajarc, les sentiers entourés de murets de pierres sèches s’étirent de village en village, jusque la vallée du Célé et le site incroyable de Saint-Cirq-Lapopie.

chemin dans la nature de la région du Lot sur l'itinéraire de Saint Jacques de Compostelle
Le sentier de randonnée au départ de Cajarc

Ce soir, nous dormirons en dortoir, au gîte d’étape mis à disposition par la mairie.
Les enfants sont ravis !
C’est sommaire, trois dortoirs, une salle de bain et une cuisine partagées, mais tellement pratique !
Nous avons l’essentiel et comble du luxe, un dortoir pour nous tout seul ! Les enfants sont aux anges.
Les enfants ne sont pas perdus avec la mini Tour Eiffel de la place et Benoit, tout heureux de découvrir le Café Chez Moulino que Coluche a rendu célèbre!
Après un dîner frugal dehors, la nuit est vite tombée.
Pendant que je couche les petits, Benoit fait les sacs à la torche pour ne prendre que ce dont nous aurons besoin sur la boucle et limiter nos charges.

Au petit matin, nous quittons Cajarc, à contre-courant sur le GR65. Plusieurs maraîchers s’étonnent de notre tracé.
Les vrais pèlerins suivent le sens inverse en venant de Figeac.

Jour 1 : Cajarc – Espagnac-Sainte-Eulalie (30,5km)

Ce matin, nous croisons une trentaine de marcheurs, seuls ou en groupe. Ils ont choisi la Podiensis, la Voie du Puy.
Ce parcours fait partie des 7 tronçons classés par l’Unesco.
De notre côté, nous devons rejoindre Espagnac, en passant par le Dolmen de Gréalou et Béduer.

Au Dolmen, un marcheur s’est arrêté pour peindre.
Visiblement, il n’est pas pressé et montre ses aquarelles à mes petits curieux.
De notre côté, on doit avancer car la journée s’annonce très chaude et nous devons rejoindre notre campement à Espagnac-Sainte-Eulalie.

Ce matin, nous avons pris deux rocamadours pour le pique-nique.
Sur la route, nous complétons nos vivres de cueillettes de prunes et de mirabelles, doucement compotées au soleil.
Ca nous donne juste un petit coup de fouet en attendant la pause pique-nique qui sera champêtre !

papa en randonnée pédestre avec la remorque sur les chemins à travers les champs de maïs sur l'itinéraire de Saint Jacques de Compostelle
Le chemin serpente à travers les champs de maïs


Nous passons sans difficulté Le Puy Clavel.
Par chance, après la route, le chemin est très ombragé.
Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à profiter de la forêt.
Un couple de marcheurs fait la sieste un peu plus loin.

Nos petits marcheurs qui jusque-là ont bien suivi, ont bien compris, une fois la pause déjeuner terminée, ils pourront embarquer faire un petit somme dans la carriole.
Nous arrivons à Béduer, d’où arrivent tous les pèlerins de Figeac.
Le village est charmant.
Du haut de la colline, près du château, on surplombe les champs de maïs et le Célé.
On aurait aimé recharger au village nos gourdes, mais la fontaine indiquée n’est pas un point d’eau.
Heureusement un habitant du coin a bien pitié de nous et des enfants. Il nous offre même un peu de raisin pour notre goûter !

Au lieu dit Mas de la Croix de Béduer, nous prenons la variante en redescendant vers le cours du Célé pour le suivre jusqu’à sa confluence avec le Lot et suivons le GR 651 jusqu’au couvent.

un papa et son fils sur un sentier de randonnée vers Corn
Des petits baroudeurs plein d’entrain tout au long du parcours

Ce passage en plein cagnard est un peu éprouvant.
Heureusement, tous les petits dorment.
En chemin, nous allons sympathiser avec une grande famille avec qui nous avancerons jusque Corn.
A Sainte-Eulalie, on a bien failli se perdre.
On pensait être arrivé en traversant le pont, mais il restait encore une bonne heure de route.
La maman a craqué et le mari, parti plus avant est venu les récupérer… On aurait bien aussi profité du raccourci, mais nous étions trop nombreux et n’étions pas encore au bout de nos forces.
A défaut de monter en voiture avec eux, ils nous ont proposé de prendre nos sacs, ce que nous n’avons pas pu refuser…
Nous avons ainsi terminé les derniers kilomètres en famille, les bras légers.
Les enfants ont été d’une patience d’anges…
J’étais presque à court de jeux, mais l’arrivée sur le bourg d’Espagnac-Sainte-Eulalie, au creux d’un des méandres du Célé, est encore plus spectaculaire sous les lumières d’une belle fin de journée.
C’est un pèlerin en bois géant qui nous accueille dans ce lieu mystique et silencieux, sauf du côté de la place de l’église, apéro oblige !

Nous avions réservé une nuit dans l’ancien prieuré Val Paradis et n’avons pas été déçu du lieu !
Après avoir récupéré nos clés et lavé le linge, nous prenons refuge dans notre gîte pour nous installer.
Vu l’heure tardive pour se baigner, on enchaîne les douches et préparons nos pâtes pour dîner avec nos camarades de maison.
L’endroit est très bien organisé.
Dans chaque cuisine, une mini épicerie est proposée pour un prix tout à fait raisonnable.
On paye, à la discrétion, en quittant les lieux.

Avant de nous coucher, nous sommes surpris par un cri !
C’est notre voisine de chambre, ophiophobe (peur des serpents) qui vient de croiser une couleuvre à collier et qui est tétanisée.
Après avoir compris la situation, je viens faire peur à la bête pour la libérer et découvre cette « maladie ».
Il lui faudra un peu de temps pour retrouver son calme.
Sa peur est si grande et tellement irrationnelle, pour moi qui ai grandi avec un frère passionné, que rien que de nommer l’animal, la fait trembler.

On enterre vite l’incident, comme il ne faut pas en parler et partons nous coucher, avec les enfants, à la fête et après avoir admiré une dernière fois, le ciel étoilé.
C’était comme dans mon rêve !
Malgré les kilomètres, je me suis rarement sentie aussi apaisée!

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Les Petits Baroudeurs, c’est aussi une boutique, où nous testons avec nos enfants tous les produits que nous dénichons avec amour et attention pour vous faciliter l’aventure en famille !
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Jour 2 : Espagnac-Sainte-Eulalie – Orniac (28,5 km)

Au petit matin, tout le monde est sur le départ.
Une longue journée s’annonce pour toutes les troupes.
Le linge n’a pas encore fini de sécher que nous partons en quête d’une boulangerie.

Passé le pont, le chemin s’échappe dans les Causses par la droite, mais nous ne pourrons pas les passer, trop pierreux, trop escarpé, trop dangereux.
Grand bien nous fasse, à cette heure matinale, il n’y a pas encore de trafic. Nous passerons donc par le pont et longerons la route par la gauche, direction Brengues et le Fournil des Falaises.

On pensait tomber sur une petite boulangerie de campagne, type point de cuisson, mais c’est en fait une des meilleures boulangeries dans les 50 kilomètres à la ronde… avec un boulanger qui fait et cuit son pain au feu de bois !
Le pain a un goût incroyable et accolé au café, tout le monde profite de ce petit déjeuner de roi !
On peut même faire les provisions pour améliorer le déjeuner.

La prochaine pause que nous prévoyons se fera à Marcilhac-sur-Célé où nous pourrons aussi tremper nos pieds !
Le chemin est toujours aussi bien indiqué et nos enfants se faufilent devant nous pour nous tracer la route, avec leurs bâtons « pour faire peur aux serpents ».
Depuis l’incident d’hier, on tape du pied en passant les pierriers.
Ils chantent, courent entre murets, caselles, abris de bergers.
Ils m’impressionnent de toute cette énergie.

Il faut dire, la route du jour est magnifique.
Nous passons par un des plus beaux villages du Célé, Saint Sulpice, un village en balcon, semi-troglodyte et accroché à la falaise.
Anouck et moi prenons la voix piétonne.
Tout ce passage sera difficile pour la remorque et Benoit suivra tout simplement la route en corniche offrant des points de vue incroyables sur la vallée du Célé.

Pour la seconde partie de la journée, on a encore quelques inquiétudes et doutes.
Les seuls logements encore disponibles, sur notre route, sont à Marcilhac, à quelques kilomètres de là, ou à Orniac, ce qui suppose de poursuivre un peu avant Cabrerets – soit quelques longues heures de marche
Celui qui me tente le plus, c’est celui de la Flèche Bleue, à Orniac.
C’est un gîte rustique, en pleine nature, sur le chemin de Compostelle, tenu par une jolie famille.
Y parvenir nous permettrait d’être suffisamment loin pour ne pas avoir à rattraper les bornes manqués, le lendemain.
Comme tout bon marcheur, on sait que le troisième jour est toujours le plus difficile.
Tout dépend aussi du chemin pour y parvenir !
Nous appelons le gérant pour avoir son avis sur le tronçon et réservons aussi sec notre nuitée.

Quelques pas encore et nous gagnons Marcilhac.
Nous avons juste le temps de visiter l’antique abbaye gallo romaine qui héberge l’office du tourisme avant d’aller se rafraîchir au vieux Moulin pour permettre aux enfants de se baigner dans le Célé.

enfant en baignade dans la rivière de la vallée du Célé
Baignade dans le Célé, un point d’observation idéal pour voir passer les canoës

Pour la suite, nous suivrons une variante du GR qui passe entre Causses et villages, mais le chemin que l’on pensait suivre n’était pas tout à fait comme nous l’avions escompté.

En suivant la sortie du village, nous passons devant un premier site de spéléologie et découvrons que le Quercy est un site exceptionnel pour les amateurs de cavités et les profondeurs souterraines.
Par la suite, le chemin n’est plus aussi marqué.
Nous nous embarquons à flanc de Causses dans la forêt, juste au-dessus du Célé.
Le chemin est de plus en plus étroit.
Je suis obligée de prendre en charge les enfants tandis que Benoit tente tant bien que mal de faire passer la carriole.
On est bien sur un chemin, mais Google a visiblement oublié de l’enterrer… Personne ne passe plus jamais par ici.
On finit par atterrir dans le jardin d’une personne peu aimable qui manque de nous renvoyer dans les broussailles et la jungle.
Elle finira par céder et à nous laisser passer par sa propriété en voyant les minois de nos trois petites têtes blondes, apparaître une à une.
On est bien content d’avoir retrouvé la route !
La suite se fera à travers champs et bien à plat.
L’orage menace au loin mais ne perce pas sur nos traces.

famille en randonnée sur un chemin dans la vallée de célé sur la route de Saint Jacques de Compostelle
Sur un beau chemin à travers la campagne

On arrivera sur le tard à la Flèche Bleue.
Anouck aura à cœur de faire les lits.
Par malchance, les enfants de nos hôtes ne sont pas là, mais nous retrouvons nos amies de la veille, mère et fille estomaquées par notre santé et surtout admiratives de l’entrain de nos enfants.
On mangera sous la tonnelle, avec un panorama magnifique de la vallée, avant de s’endormir comme des masses.

Jour 3 : Orniac – Saint-Cirq-Lapopie (25,5km)

Pour la première fois nous partageons le petit déjeuner de nos hôtes, et pour cause, c’est un petit déjeuner de randonneur et La Flèche Bleue est un havre de paix, perdu en pleine nature.
Il n’y a aucune facilité à la ronde.
Le prochain village se trouve à Cabreret où nous arrivons sous la pluie. C’est jour de marché.
On en profite.
Difficile de ne pas craquer sur des produits d’une si grande qualité.
Tout à l’air si appétissant.

Une fois encore, nous hésitons à suivre le GR.
A l’Office du Tourisme, les hôtesses ne savent pas nous dire si nous passerons avec la carriole.
On décide de faire le détour par la route pour monter au Centre de la Préhistoire et de la grotte du Pech Merle, vieille de plus de 25 000 ans.
On nous avait conseillé la vidéo et le musée Amédée Lemozi gratuits, à défaut de faire l’ensemble de la visite et nous n’avons pas été déçus ! Manque de chance, à la sortie, on s’est fait surprendre par l’orage et des trombes d’eau.

adulte en marche à pied pousse une carriole sur la route dans le Lot
Une portion de route en bord de rivière

Heureusement, le soleil est aussitôt revenu et a fini de nous sécher pour continuer la marche en quête d’un spot pour pique-niquer.
Il ne nous reste plus qu’à redescendre pour rejoindre le point de rencontre du Lot et du Célé, entre les 2 Vallées et à longer le fleuve pour gagner Bouziès.
On est déjà l’après-midi quand nous finissons par nous installer sur la halte nautique et l’aire de pique-nique de la ville.

Nous gardons le meilleur pour la fin: le chemin de halage de Ganil, creusé dans la roche en 1843, pour relier, par une promenade au temps des mariniers, Bouzies au village médiéval de Saint-Cirq-Lapopie.
Ce chemin spectaculaire était utilisé autrefois par les chevaux pour tirer les gabares de marchandises entre Bordeaux et Décazeville.

papa et ses enfants sur chemin de halage creusé dans la roche dans la vallée du lot
Benoît et les enfants sur le chemin de halage creusé dans la roche

En surplomb, on voit le village-musée classé, considéré par les français comme un des plus beaux de notre pays.
Nous ne pourrons pas prendre le chemin pour grimper directement au village, alors on le contourne pour l’atteindre au sommet du plateau.
Cette fois, on est à 80m au dessus de la vallée du Lot.

vue sur la rivière Lot depuis un sentier de randonnée sur le tracé de Saint Jacques de Compostelle
Vue en surplomb sur la rivière dans la vallée du Lot

La vue est à couper le souffle, tout autant que la beauté de ses ruelles étroites et que ses maisons du XIVe siècle.
Il ne nous reste plus que quelques kilomètres pour rejoindre l’autre rive, En attendant le bus, on offre aux enfants une glace et faisons les courses du soir.
Juste en face de l’arrêt de bus, une AMAP vend ses légumes et des bières artisanales. Benoit craque.
Les enfants jouent au théâtre sur les bancs et avec l’eau de la fontaine.
Ils courent partout de joie.

Le bus arrive.
On plie et charge la remorque.
Le chauffeur vient lui aussi de la région parisienne et nous loue la tranquillité et la beauté du coin.
Il ne se lasse pas de voir ce paysage au gré des saisons, même s’il regrette que les hivers soient si rudes et longs.
La route est incroyable.
Elle nous ramène à Carjac, notre point de départ.
Ce soir, nous serons contents de retrouver notre confort et fiers d’avoir bouclé la boucle.

Ce que nous retiendrons de notre itinérance sur les chemins de Saint Jacques

vue sur Saint Cirq Lapopie, village perché du lot sur le chemin de Saint jacques de Compostelle
Le village perché de Saint Cirq Lapopie est en vue !
  • Une liberté absolue
  • Des paysages à couper le souffle
  • Un chemin peu fréquenté
  • L’âme du pèlerinage sur un parcours 100% nature
  • Le rocamadour, les mirabelles et les prunes sur le chemin
  • Nos nuits en gîte d’étape et en particulier l’ambiance mystique d’Espignac, et l’accueil et l’authenticité qui règne sur le gîte de la Flèche Bleue
  • L’adaptation des enfants à cette itinérance

Cet article relate une aventure en famille en été 2018 avec 3 enfants de 3 et 6 ans et un bébé de 2 mois.
Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.

Retrouvez ici tous les détails de notre programme Ambassadeurs.

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Chez les Petits Baroudeurs, nous dénichons avec soin et amour les produits utiles à vos aventures en famille. Nous les testons avec nos Oursons, les cousins, les amis de nos loupiots – quand nos enfants sont trop grands pour tester eux même. Et nous ne sélectionnons que les meilleurs produits pour vous les proposer.

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La famille Niaudet

La famille Niaudet

Moi, c’est Vanessa, lui, c’est Benoit. Mordus de nature, on est tombé amoureux l’un de l’autre grâce à nos passions communes pour la marche, la montagne et la découverte d’autres cultures et de nouveaux horizons. Après avoir bien profité des sentiers à deux, nous sommes rentrés du Cameroun à 3…
D’abord, Anouck, née en 2013, a été de toutes nos excursions, en écharpe, à pied puis à vélo. Elle aime être libre, rêve de traverser un pays à pied, moins arrêter de sucer ses deux doigts.
Deux ans après, Niels est arrivé ! Après la marche, le vélo, l’accrobranche, le ski lui réussit! Le ski aussi, le ski aussi… Il aime passer des heures dans la nature et jardiner, moins le centre aéré.
Deux ans plus tard, c’est Swann qui rejoint la tribu. Le sourire aux lèvres, il a déjà vadrouillé sur les Chemins de Compostelle, puis du Pays Basque à la Galice, pris l’air des Alpes Italiennes et Helvètes avant d’atterrir à Chambéry. Il aime les myrtilles sauvages, moins le soleil – Shame la peau de roux !
Le dernier de la cordée nous a rejoint cet hiver. Grace à notre amour des Alpes et des grands espaces, Sören sera le seul à pouvoir revendiquer son origine savoyarde. Il aime les promenades en portage et cumule déjà bon nombre de kilomètres à son podomètre !

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6 Commentaires
  • FLEURY

    Bonjour,

    Je suis tombée sur votre récit en cherchant des informations sur les remorques vélo/poussette.
    Cela donne envie !

    Pourriez-vous m’indiquer quel est le modèle que nous voyons sur les photos ? Vos enfants semblent à l’aise (assise, hauteur sous tête et longueur de jambes, même à 6 ans).

    Merci en tout cas pour le partage de ce chouette périple. Je me répète mais cela donne envie 🙂

    • Céline Lacombe

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire.
      Il s’agit sur les photos d’une remorque Thule.
      Je reste à votre écoute.
      Bien à vous,
      Céline

      • Vanleu

        Bonjour,
        Merci beaucoup pour votre article ! Je me permets de rebondir sur votre message car nous aimerions partir en famille en mai / juin / juillet prochains faire un ‘gros’ morceau de Compostelle, avec nos 2 enfants de 2 et 3,5 ans, par petites étapes.
        Le choix de la remorque devient clairement important !!!
        Je comptais m’orienter vers une Thule Chariot Cross avec le kit d’adaptation, c’est le modèle que vous aviez ? Cela vaut-il les plus de 1000 euros qu’il faut mettre dedans ? Et dernière question, vous aviez des pneus de rechange / kit de dépannage ?
        Merci beaucoup!

  • Marie-pierre Rouze

    Bonjour
    Je souhaite partir seule avec mes deux garçons de 12 et 10 ans. Je me sens un peu perdue pour la préparation du voyage que je souhaiterai dans me même esprit que le votre.
    Auriez vous une liste des hébergements choisit , ou comment les avez vous choisi ? Quels offices de tourisme ?
    Merci
    Marie-Pierre

  • Emmy

    Bonjour, déjà 1000km sur ST Jacques mais cette année une petite invitée serait de la partie. A 8 mois selon vous peut on envisager de continuer le Camino ? Avec sac rando pour bébé ou carriole…? Merci pour vos conseils,
    Emmy

  • Reiss

    Je souhaiterais faire compostelle, avec une charette comme la vôtre..pouvez vous me dire qu elle était vôtre itinéraire svp pour m aider à m organiser

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