La traversée du Caucase à pied : de l’Iméréthie à la Samtskhé-Djavakhétie - Les Petits Baroudeurs
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La traversée du Caucase à pied : de l’Iméréthie à la Samtskhé-Djavakhétie

Romain et Justine, la trentaine, sont parents depuis décembre 2023 d’un petit Homère. Amoureux d’aventures, ils ont traversé la France à pied, de Sedan à Saint-Jean-Pied-Port. Homère et ses parents chaussent des bottes toute neuves pour une nouvelle traversée. Il ne s’agit plus de parcourir la France d’Est en Ouest mais le Caucase, d’Ouest en Est, du port de Poti sur la mer Noire, au village arménien de Garni. Dans ce nouvel article, ils nous partagent la deuxième partie de la traversée du Caucase à pied, de de l’Iméréthie à la Samtskhé-Djavakhétie. Leur démarche a obtenu le parrainage de l’écrivain Olivier Weber et le soutien du Fonds de Dotation Paul-Émile Victor.

Le parcours en bref de la traversée du Caucase à pied

Homère a fait son entrée dans l’Iméréthie par Abasha. Nous passons presque une semaine à traverser cette grande région, traversant de grandes villes comme Zestafoni et de menus hameaux comme Tsitelkhevi. Nous progressons toujours le long du Rioni jusqu’à obliquer vers Kharagaouli et suivre alors la rivière Chremirela, jusqu’à Sourami.

Alors nous tournons le dos au Grand Caucase pour traverser le Petit, plein sud, direction Borjomi en suivant la Koura. Nous entrons alors dans la Samtskhé-Djavakhétie et découvrons les villes d’Akhaltsikhé, Akhalkalaki ou encore Ninotsminda.

Nous en sommes à plus de la moitié de notre itinéraire avec déjà quelques 350km parcourus en moins de deux semaines.

Les coups de cœur de la traversée du Caucase à pied

Les villes et village d’Iméréthie

Abasha, Samtredia ou encore Kharagauli sont de charmantes villes à taille humaine où nous avons fait de remarquables rencontres.

Elles sont assez facile d’accès et bien entretenues, y circuler à pied est simple et se fait très bien. Les infrastructures pour les tout petits sont remarquables en Géorgie.

Les arrêts de bus sont munis de barrières, les aires de jeux pour enfants abondent. Même dans les petits villages et elles sont très souvent closes, ce qui est très tranquillisant pour les parents !

Et puis même dans le plus petit hameau, on trouve toujours une échoppe ouverte avec une vieille babouchka qui en tient la caisse. Dans ces gargotes on trouve de tout : couches, lingettes pour bébé et bien sûr, ravitaillement en tout genre.

Le personnel des mairies est des plus aidants. À Abasha, Kharagaouli ou encore Zestafoni, on leur doit d’avoir trouvé un endroit où dormir au sec. Et à chaque fois qu’Homère pousse la porte d’un Hôtel de Ville, c’est l’attroupement ! Des scènes ubuesques se déroulent alors sous nos yeux, avec 15-20 fonctionnaires qui cessent leur activité, sortent sur le parvis pour tenter de nous aider. Cchacun disant la sienne, et in fine, un abri est trouvé !

La gastronomie d’Iméréthie

Les khatchapuri imereruli sont le parfait en-cas pour le randonneur : de la farine, du fromage, un peu de beurre. On obtient alors une sorte de calzone riche et réconfortante. Surtout quand les températures descendent en dessous de 0, comme c’est le cas en ce début du mois d’avril. La khatchapuri imeruli est peut-être la plus répandue en Géorgie mais sa cousine, l’adjariane, avec sa forme de bateau et son œuf miroir, est tout aussi bonne, sinon meilleure !

Les préparations à base de pâte sont légion ici. Les khatchapuri donc, mais aussi les kada, des pains roulés et garnis de saindoux. Un régal. Les Géorgiens façonnent une diversité de pains assez impressionnante. Nous avons eu la chance de tomber chez une famille qui possédait un four dans son jardin, à Sourami. Nous avons pu réaliser avec elle des nazuki fait maison, des pains légèrement épicés. Les déguster tout chaud, sortis du four à bois, avec du fromage (lui aussi maison), auprès du poêle est une parenthèse de réconfort !

Les Géorgiens font leur vin et leur vodka à la maison. Si bien que la production des vignobles et des coopératives est essentiellement dédiée à l’export. Ainsi nous buvons, à chaque fois, le vin de la maison. Parfois encore réalisé de manière ancestrale, dans des amphores enfouies au fond du jardin et dans lesquelles des raisins saperavi ou tsitska tsolikouri fermentent quelques semaines.

Pendant que leur mari tue le lapin ou préparent les brochettes du cochon récemment abattu, les Géorgiennes régalent Homère et ses parents, aux bissacs et ventres creux, de pains, fromages et salaisons de la confection desquels elles sont maîtresses.

La diversité des paysages Géorgiens

En 100km, nous sommes passés de la plaine du Rioni, où gambadent vaches et truies, aux hauts-plateaux de Djavakhétie.

À partir de Kharagaouli, le climat a semblé changer. Les penchants méditerranéens tendant à céder la place aux radicalités du climat continental.

C’est qu’à l’approche du Petit Caucase, les côtes se dressent et la température baisse. Les rivières se font torrents, les épicéas font leur apparition. Remonter la Koura depuis Borjomi fut une sacrée expérience, marquée par une abondante chute de neige et de degrés !

Et au sortir de sa gorge, nous découvrons la beauté rude des hauts plateaux du sud de la Géorgie. Pelés, battus par les vents et la pluie, sombres, leur roche volcanique et leur dénivelé annoncent les reliefs qui nous attendent en Arménie.

Nous sommes toujours stupéfaits de constater comment, en quelques dizaines de kilomètres, le temps de franchir une montagne ou de sortie d’une vallée, un paysage peut varier avec tant de radicalité. Expérimenter tout cela à hauteur d’homme, en marchant, est un plaisir dont on ne se lasse pas.

Conseils pour gérer les distances et les trajets pour la traversée du Caucase à pied

Les abribus, souvent clos, ont été nos aires de pique-nique privilégiées. Nous pouvions rapidement déjeuner à l’abri des éléments. Et Homère pouvait y jouer sans que l’on s’inquiète de le voir déambuler sur la route.

Nous privilégions de lui donner ses doses de lait, mélangées dans du cacha (gruau tout local), le matin et le soir, quand nous sommes au calme, chez nos hôtes. Le midi, il mange comme nous. Des gargotes fournissent des khatchapuri et autres plats assez rapides à préparer et faciles à manger pour les petits assez régulièrement sur la route, mais mieux vaut bien se renseigner à l’avance, regarder les cartes et demander aux locaux si dans le village suivant il y aura bien une épicerie ou une boulangerie.

Nous gardons toujours sur nous un réchaud et de quoi préparer une bouillie, au cas où !

Infos pratiques pour la traversée du Caucase à pied

Les villes, même petites, ont souvent une maison des services publics qui peut orienter le visiteur en cas de besoin.

C’est vraiment dans les pharmacies que l’on trouve tout ce qui faut pour bébé : lait maternel, couches, compotes de fruit et petits pots. Dans les grandes surfaces, on trouve plutôt ce qui peut servir de base aux préparations (flocons d’avoine ou de sarrasin).

Matos particulier utilisé pour la traversée du Caucase à pied

La pluie a fait son apparition, annonçant la neige et les températures négatives qui nous ont accompagnés pendant une bonne semaine.

Nous avions prévu le coup en emportant pour Homère une combinaison Ducksday. Elle fait tout à fait le boulot ! Son tissu déperlant semble de bonne qualité. Légère, elle permet d’appliquer à Homère le principe des trois couches : couche de base, thermique et isolante. Ainsi, avec son body, un haut, le gilet en laine tricoté par sa grand-mère et la combinaison par-dessus tout ça, Homère n’a jamais eu froid, même quand le thermomètre passait en-dessous de 0. On peut toutefois regretter que les manches ne puissent être serrées davantage. Homère a tendance à y coincer ses mains, qui doivent être encore trop petites, dans les manches, déclenchant chez lui une colère digne de Zeus !

Cet article relate une aventure en famille en avril 2025. Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.

Porte-bébé
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Sac de couchage
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Lit de voyage
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Combinaison imperméable
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La famille d'Homère

La famille d'Homère

Romain et Justine se sont connus il y a dix ans sur les bancs de l’université. Les études n’ont fait qu’accroître leur curiosité, les poussant à voyager jusqu’aux confins de l’Asie.
L’épisode « Covid-19 » et quelques lectures décisives les ont convaincus de se lancer dans les bivouacs et la randonnée en autonomie.
En décembre 2023, leur couple devint famille quand vint au monde leur petit Homère. Son arrivée coïncide avec un changement de vie radical.
Quittant Paris en mars, ils se lancent, en famille, dans une traversée de la France à pied, de Sedan à Saint-Jean-Pied-de-Port !
Plus de 1700 kilomètres pour découvrir une France que l’on dit « périphérique », une itinérance de cinq mois environ à travers ce que l’administration a su appeler la diagonale du « Vide ». Ils comptent sur l’hospitalité des Français pour trouver de quoi se loger après chaque étape, sinon ce sera la tente et le bivouac !
La famille d’Homère, pour cette traversée de la France à pied, fait partie des lauréats des Bourses de l’Aventure 2024 de La Guilde

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