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La traversée du Caucase à pied : de la Samtskhé-Djavakhétie à l'Arménie

Romain et Justine, la trentaine, sont parents depuis décembre 2023 d’un petit Homère. Amoureux d’aventures, ils ont traversé la France à pied, de Sedan à Saint-Jean-Pied-Port. Homère et ses parents chaussent des bottes toute neuves pour une nouvelle traversée. Il ne s’agit plus de parcourir la France d’Est en Ouest mais le Caucase, d’Ouest en Est, du port de Poti sur la mer Noire, au village arménien de Garni. Dans ce nouvel article, ils nous partagent la troisième partie de la traversée du Caucase à pied, la traversée de Samtskhé-Djavakhétie et l’entrée en Arménie. Leur démarche a obtenu le parrainage de l’écrivain Olivier Weber et le soutien du Fonds de Dotation Paul-Émile Victor.

Le parcours en bref de la traversée du Caucase à pied

Homère est sorti de la vallée de la Koura et, ce faisant, du Petit Caucase. Nous grimpons maintenant sur les hautes plaines de la Transcaucasia, annonçant les hauteurs arméniennes.
Ninotsminda est notre ultime ville géorgienne avant l’Arménie, dans laquelle nous entrons par Bavra. Nous explorons pendant quelques jours la région de Chirak, passant par les villages et villes de Tsoghamarg, Gyumri, Panik.

Les coups de cœur de la traversée du Caucase à pied

Les fêtes de Pâques en Arménie

En Géorgie déjà, les préparatifs de cette grande fête nous plongeaient dans une atmosphère particulière. Partout les familles commençaient à organiser les retrouvailles et les repas pour célébrer la fête la plus importante du christianisme. Coïncidence du calendrier, cette année, les Pâques cahtolique et orthodoxe concordent, comme pour fêter les 1700 ans du concile de Nicée !

C’est en Arménie que nous avons eu la joie de les fêter. Point d’œufs en chocolat ici, mais de vrais œufs ! Que l’on colore naturellement, en les faisant cuire dans des racines de betteraves ou des pelures d’oignon si l’on veut une couleur rouge (symbolisant le sang du Christ), ou dans des fleurs des champs séchées si l’on recherche une couleur jaune ! On dispose les œufs durs, aux coquilles rouges, jaunes ou encore roses dans un panier en osier, au milieu de la table. Les enfants et les adultes les cognent entre eux. Le vainqueur du duel est celui dont l’œuf ressort intact de la collision, il remporte par la même occasion celui de l’adversaire !

Tout le monde est alors bien occupé autour de la table, qui s’anime de ces petits jeux qui font rire petits et grands. Ces derniers arrosent les plats de cognac ou de vin. On sert le plov. C’est une grande platée de riz bien beurrée, agrémentée de fruits secs, notamment des raisins. Là aussi la symbolique est forte. Les grains de riz blanc représentent l’humanité. Les raisins secs figurent les chrétiens et leur douceur. Les femmes préparent le lavash, le pain arménien, fait maison, à même le poêle !

Nous fêtons ainsi Pâques dans une certaine simplicité, emplie de symbolique et de joie, au sein de familles dont tous les membres se réunissent pour l’occasion, faisant des kilomètres pour se retrouver dans le petit salon de leurs parents, vivant encore à la campagne.

Le personnel médical des campagnes

Justine a eu la malchance de se faire mordre par un chien de berger, dans une côte précédant Akhalkalaki.
Nous avons vite réagi en saisissant au vol le premier policier qui passait par là. Par chance, il conduisait un gros utilitaire dans lequel a pu rentrer Nestor. Il nous a ainsi amenés aux urgences d’Akhalkalaki. Justine a reçu une première dose de vaccin contre la rage. Le protocole en prévoit quatre autres régulièrement.
Comment respecter ce protocole alors que nous traversons les campagnes ?
C’est sans compter sur le maillage de cliniques assez important.

À Ashotsk, Justine se fait vacciner dans un dispensaire tenu par une mission italienne de l’ordre des Camilliens : l’hôpital Rédemptoris Mater. Financé par la charité, cet hôpital est propre, animé par un personnel aimant. Le Secours catholique français a donné les véhicules 4×4. Vu l’état des routes, on devine qu’ils ont une valeur inestimable en cas d’urgence dans la campagne. Ce passage dans cet établissement, situé à 2000 m d’altitude et pouvant intervenir dans une centaine de villages à la ronde, est la preuve que les dons, parfois, permettent la mise en œuvre d’actions ô combien importantes sur le terrain

Nous avons trouvé le même réconfort dans l’hôpital de Tsarghkahovit, quelques dizaines de kilomètres plus loin. Public celui-ci, un peu plus vétuste aussi, mais pareillement animé par des médecins dévoués !

Gyumri, capitale culturelle arménienne

L’histoire de Gyumri est faite de lumière et de tragédies. Cette ville frontière a été fortifiée par les Russes (qui possèdent encore des bases militaires dans les environs) pour tenir en respect les Turcs. Elle fut détruite pour moitié en 1988 par un violent tremblement de terre. Plusieurs de nos hôtes y ont perdu un frère, une sœur, des enfants. Le Shirak entier fut ravagé. La campagne est encore pleine de stigmates de ce cataclysme. Les villages abandonnés sont encore visibles.

À Gyumri, le centre-ville historique a été partiellement reconstruit, les immeubles renforcés. Un charme certain y demeure. Les façades encore debout sont travaillées avec soin. En témoignent les motifs encadrant portes et fenêtres, faites en tuf noir ou rouge. La ville entière est ainsi un dégradé de roche volcanique. C’est à Gyumri qu’ont ouvert les premiers chemin de fer, théâtre et université d’Arménie, ce qui en fait la capitale culturelle du pays.

Une grande école où le français, porté dans la ville par l’association KASA est enseigné avec passion illustre ce statut. Ainsi de la Forteresse noire, puissant bastion construit par les armées du Tsar, aujourd’hui réhabilité en salle de spectacle.

Modestie et faste du monde rural

Nous avons traversé une campagne arménienne hétérogène. Les rues du village de Tsoghamarg, par exemple, sont dépourvues d’asphalte. La terre battue est partout, presque jusque dans les maisons. L’église éventrée est une cicatrice du séisme de 1988. Il n’en demeure pas moins que ce menu bourg est peuplé de bonnes âmes. Ainsi de la famille d’Arpineh, qui nous a accueillis pour la veille de Pâques. Cette jeune arménienne est pleine de projets pour dynamiser sa campagne natale. Elle a ainsi ouvert une maison d’hôtes dans le village, l’auberge Nikolyan. Elle y propose des balades, des initiations à la culture arménienne. Sensibilisée à l’écologie, elle est en quête de labels de développement durable. Surtout, elle recherche des hôtes francophones pour pratiquer cette langue qu’elle aimerait développer ! Alors foncez !

À la modestie de Tsoghamarg répond l’opulence de villages comme Panik. Routes asphaltées, trottoirs larges, maisons en pierre de taille. Panik a tout d’un village de France.
Son église catholique ainsi que son musée du pain sont entretenus avec attention et passion par Vardan. Son dévouement bénévole permet l’entretien de lieux de vie dans le bourg, comme une belle bibliothèque ou encore une magnifique salle de réception !
Diverse, la campagne arménienne est remplie de trésors dont les plus beaux gemmes sont ses habitants.

Conseils pour gérer les distances et les trajets lors de la traversée du Caucase à pied

Nous avons franchi les 2000m d’altitude sans que cela ne pose aucun problème pour Homère. La marche implique une ascension progressive et ses oreilles ont eu tout le loisir de s’adapter.
La région de Gyumri est composée de hautes plaines dans lesquelles circuler n’est pas un problème, la vue est dégagée jusqu’à l’horizon, donc une progression à l’azimut est possible sans risquer de se perdre. Dans tous les cas, on peut suivre les routes asphaltées sans trop de risque car même sur les grands axes, le trafic demeure faible.

Infos pratiques pour la traversée du Caucase à pied

Quand elles ne sont pas éventrées par un tremblement de terre, les églises sont bien entretenues et souvent même rénovées à neuf.
Leur parvis offre ainsi une aire de repos privilégiée pour une pause sans crainte de voir Homère crapahuter partout et s’en aller cavaler dans la vallée voisine !

À noter que si vous arrivez de Géorgie et que vous voulez acheter une carte SIM arménienne, il vous faudra attendre le village d’Ashotsk pour pouvoir trouver le bureau d’un opérateur. Il n’y en a pas au poste frontière de Bavra.

Matos particulier utilisé pour la traversée du Caucase à pied

Pendant les longues étapes, Homère a parfois tendance à s’impatienter dans Nestor.
Heureusement, il peut compter sur sa Maiasaura pour le distraire ! Cette petite boîte à musique, très légère, est un super allié pour les parents itinérants, qui peuvent écouter, avec leur enfant, une infinité d’histoires et de chansonnettes qui font passer le temps et les kilomètres !

Cet article relate une aventure en famille en avril 2025. Il fait partie du programme Ambassadeurs où nous invitons des familles baroudeuses à partager leurs expériences avec la communauté des Petits Baroudeurs.

Porte-bébé
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Sac de couchage
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Lit de voyage
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Combinaison imperméable
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La famille d'Homère

La famille d'Homère

Romain et Justine se sont connus il y a dix ans sur les bancs de l’université. Les études n’ont fait qu’accroître leur curiosité, les poussant à voyager jusqu’aux confins de l’Asie.
L’épisode « Covid-19 » et quelques lectures décisives les ont convaincus de se lancer dans les bivouacs et la randonnée en autonomie.
En décembre 2023, leur couple devint famille quand vint au monde leur petit Homère. Son arrivée coïncide avec un changement de vie radical.
Quittant Paris en mars, ils se lancent, en famille, dans une traversée de la France à pied, de Sedan à Saint-Jean-Pied-de-Port !
Plus de 1700 kilomètres pour découvrir une France que l’on dit « périphérique », une itinérance de cinq mois environ à travers ce que l’administration a su appeler la diagonale du « Vide ». Ils comptent sur l’hospitalité des Français pour trouver de quoi se loger après chaque étape, sinon ce sera la tente et le bivouac !
La famille d’Homère, pour cette traversée de la France à pied, fait partie des lauréats des Bourses de l’Aventure 2024 de La Guilde

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